Nouveautés décembre 2015
La fin d'année est proche, toute proche même. Le Père Noël m'a amenée une nouvelle matière et j'ai, cette fois encore, eu envie de m'y plonger. Avec les doigts ou la main toute entière. Aussi avec quelques pinceaux et des couteaux que j'utilise au gré de mes envies.
La première peinture du jour est cette femme, cette dame, cette être'ange d'âme comme j'aime à l'appeler. C'est la première fois, pour moi, qu'en acrylique, je dessine un visage. Habituellement, ils sont plutôt absents ou alors tout juste esquissés. Cette fois, il existe.
La seconde peinture est différente. Par son genre, elle se rapprocherait plus des autres, des précédentes.
En tout cas, comme chaque fois, le dessin se crée au fil des émotions qui me traversent. Les premiers pas sont en général effacés et c'est tout autre chose qui arrive.
Le plus difficile est le moment où il me faut me dire STOP! Poser la touche finale et me dire "Arrête maintenant, ne touche plus!". Alors là, c'est le moment où je cesse de regarder la toile. En général je m'éloigne pour faire autre chose. Un peu comme si, finalement, je lui donnais son indépendance.
C'est toujours beaucoup de bonheur et de bien être pour moi de plonger dans les couleurs. Parfois, souvent, je ne sais pas trop, j'hésite. Mais je crois que, dans le fond, je garde confiance. Rien ne grave ne peut arriver, après tout...
N'hésitez pas à me faire vos retours. N'hésitez pas non plus à visiter le reste du blog ou à transmettre à vos contacts. Les nouveautés ces temps ci se font rares mais il est toujours bon, parfois, de se promener de nouveau sur les sentiers aimés.
Je vous souhaite une agréable fin d'année
Quand l'impro plonge au coeur des couleurs
Depuis quelques temps, je ressens le besoin de palper les matières et de colorer les toiles. Autodidacte et sans vraie technique, je choisis de laisser parler mes émotions et ma sensibilité au moment présent. Je choisis une gamme de couleur et je laisse faire mes doigts. Je n'utilise aucun pinceaux, aucun autre matériel. Les couleurs prennent vie sur la toile. A force de caresses, de mouvements, de matières, la vie prend forme et c'est cela que je décide de suivre. Quelque chose apparaît. L'instant d'après, ce quelque chose peut disparaître pour laisser place à une nouveauté. Au bout d'un moment, court ou moins court, l'idée se fige plus et la forme se crée. Beaucoup de robes, de femmes chapeautées. C'est le chemin du moment. Demain tout sera peut-être différent.
C'est ce que j'aime dans la peinture qu'est la mienne... laisser le mouvement se créer par lui-même et exister. Peu importe que le geste technique soit bon et juste. J'avance aujourd'hui dans ce que j'ai de plus authentique.
Chronique / critique
http://toutunmondealire.blogspot.fr/2015/06/la-porte-du-bout-du-couloir.html
"La Porte du Bout du Couloir ✩✩✩✩✩
Merci à l'auteure des mots et merci à elle d'avoir pris le temps de plonger dans mon univers.
Si l'aventure de la lecture de mon livre " La Porte du Bout du Couloir " vous tente, n'hésitez pas à me contacter.
Bon voyage au coeur des mots.
Dualité
Il m'arrive encore de donner la gamelle au second loup... Lorsque je me sens fatiguée... Les nerfs à vifs... Épuisée... Je sais que j’ai tort mais je le fais... Sans doute parce que j'ai en moi toujours l'espoir qu'un être merveilleux vienne m'emporter me défendre me soutenir... Sauf que l'être merveilleux peut être le plus magnifique du monde je reste aveugle à ses actes... Il m’en faut plus toujours plus...
Je ne me formalise pas, je sais que ce n'est pas vraiment moi. C'est une partie de moi qui à cet instant là ressent un fort besoin d'exister...
Est ce là l'expérience d'un paradoxe que je découvre ?
En effet, plus je me sens faible et moins j'existe...moins j'existe et plus j'ai besoin de l'autre...il me faut attirer son attention... Je nourris le mauvais loup pour attirer l'ami... Mes espoirs deviennent alors si grands qu'ils m’échappent... La peur grandit... Plus j'ai peur plus j’ai envie d'exister plus je suis exigeant avec l'autre et je lui en veux de ne pas venir me secourir comme je veux qu'il le fasse... Alors je n’enrage et la colère advient... Personne ne comprend, personne ne m'aime....
STOP!
Qui est personne à part moi même ? Car il est clair je crois que pour m'infliger autant de douleur je ne m'aime pas. Je n'aime pas non plus ce second loup. Je ne veux plus qu'il me torture, qu'il me dirige, qu'il décide... Il doit cesser d'être fort....
Ne plus le nourrir déjà... Alors sans même penser à nourrir son espace d'un intérieur serein il me semble qu'en baissant les armes le calme vient. En cessant la bataille je l'invite.
Plusieurs possibilités dont celle de l'accueillir...cueillir les perles de calme, de douceur qui font leur apparition.... Viendra l'heure ensuite doucement d'observer peut être l'effet que ça fait... Puis l'envie de plus en plus profonde d'apprivoiser ces instants sereins... Jusqu'au moment où l’heure de les respirer à plein poumons arrivera, l'heure d'ancrer le bonheur en moi... De l'installer...
La magie opère...
Le 1er loup est nourrit et le second retourne dans sa tanière... Je ne dis pas qu'il ne ressort jamais... Je ne dis pas non plus qu'il n’arrive plus jamais que j'ai envie de le nourrir... Peut être que je retenterai l'expérience d'un nouveau repas pour lui... Mais je suis certaine qu’après l'avoir rassasié une fois il retournera dans sa grotte... Parce qu'auprès de moi il n'a plus sa place.
Ce n’est pas grave de nourrir le loup de la peur. Ce n'est pas grave parce que nous sommes des humains et que c’est une émotion qui nous est utile. Mais osons partager le repas.
Des émotions il en existe d'autres... Des belles des colorées des souriantes. Il est tout à fait possible de les associer et d'apaiser les plus négatives.
En moi les deux loups existent. Je ne me culpabilise pas pour cela. Je suis parfois triste et je pleure, je suis en colère je crie je hurle j’ai envie de tout casser... Le second loup est là...Mais désormais je décide autre chose. Je l'accueille lui explique que cet état me fait du mal, le caresse. Je m'assois auprès de lui et lui raconte avec bienveillance qu'il serait préférable qu'il s'apaise et qu'il se calme... Ensemble nous respirons... L'ordre revient, l'ébullition se rassérène... Je le remercie lui donne le choix de rester ou de s'éloigner... Il se blottit et s'endort après avoir goûté le bienveillant repas que je lui proposais...
Un jour je me suis regardée dans la glace et je me suis souris. C'est le moment où tout à basculé .
Mon livre "La Porte du Bout du Couloir " est aussi un peu de cette histoire....
Ecriture narraoétique
Écriture Narraoétique... Voilà un terme que je viens d'inventer et qui je l'avoue me fait sourire. Je ne l'utiliserai probablement pas d'autres fois mais arrivé de manière tout à fait inattendue je l'accueille avec grand plaisir et lui donne sa place dans l'article d'aujourd'hui.
Ecriture Narraoétique donc pour parler de mon livre La Porte du Bout du Couloir. Mélange de style narratif et poétique.
Vous trouverez un extrait sous ce lien Extrait
Voici ici un second extrait :
Extrait La Porte du Bout du Couloir (C) pages 54-55